ACR DIJON : EN DIRECT AVEC LES COUREURS

2ème Micro Coureur : aujourd'hui : Sophie

Aujourd'hui , j'ai décidé d'interviewer Sophie . Vous avez déjà pû voir son portrait dans la rubrique : les coureurs du club et c'est avec une grande simplicité que Sophie a répondu à ce deuxième Micro Coureur .

 

Sophie , Depuis combien de temps fait tu de la course à pied et qui t'a donné l'envie de faire ce sport ?

 

Je fais de la course à pied depuis que j'ai 16 ans. J'étais parfaitement nulle en sport lorsque j'étais au lycée (sauf en natation puisque j'en faisais en club) et la seule discipline dans laquelle je n'étais pas totalement larguée, c'était les 3km en 20 minutes. Pourtant il fallait que je m'arrache pour y arriver !!! Mais la satisfaction que j'ai éprouvée en passant la ligne d'arrivée juste avant les 20 minutes m'a donné envie de progresser. Du coup quand j'avais du temps libre entre les cours j'allais faire des tours de piste. Ensuite j'ai découvert les endorphines. Une fois que tu connais cette sensation de bien-être total, ça devient comme une drogue ! J'allais courir le soir, et le week-end, j'allais de nuits st georges à l'étang vergy (une bonne petite grimpette de 12 km) et arrivée là-haut chez mon oncle, je me grillais une cigarette ! Bien sur j'ai eu plusieurs passages dans ma vie où j'ai totalement arrêté de courir, mais ce qui est sûr c'est que je n'ai pas trouvé d'autre sport qui me donne des sensations à la hauteur.

 

Comment as-tu connu notre club , L'ACR DIJON ?

J'ai connu l'ACR grâce à une affiche au bord du lac kir. J'avais pour objectif de préparer un marathon et je savais que je ne pouvais pas faire ça toute seule. J'ai donc appelé Jean-Marc et me suis vite rendue à une séance d'entrainement, un soir d'août 2008. Tout de suite, ça a été le coup de foudre avec le club ! Ma première séance reste un de mes meilleurs souvenirs.

 

Garde tu un souvenir précis d'une course particulière ?

Je garde un souvenir assez précis de mon premier semi-marathon mais il est assez récent (septembre 2008). C'était une super expérience même si pas très agréable sur le coup d'avoir couru 21 km seule sous la pluie... Sinon bien entendu ma toute première course : c'était le trail de la pérouse ! J'ai été assez surprise et j'ai du me dépasser car à l'époque je ne courais que sur du plat ! C'était en l'an 2000.

 

Quelle compétition rêverais-tu de faire à l'avenir ?

Je rêve de faire un marathon un jour, peu importe lequel. Ce serait pour moi une immense fierté. Mais depuis mon arrêt forcé j'ai revu mes ambitions à la baisse, je me dis que je ne pourrai peut-être jamais courir de marathon, et que ce qui est important, finalement, c'est déjà de pouvoir courir.

 

 Te souviens-tu de ton premier dossard ? peux tu nous en parler ?

Comme je l'ai dit un peu plus haut, mon premier dossard c'était celui du trail de la pérouse. Je suis allée au bout de mes forces, c'est tout de même un trail qui grimpe quand on n'a pas l'habitude !!!! Mais à l'arrivée j'étais plus que satisfaite d'avoir terminé. En revanche j'étais épuisée et l'après-midi je travaillais, j'ai frôlé la syncope à mon poste de travail....

 

 Ou en est tu au niveau de ta blessure au genou ?

En fait je ne suis pas vraiment blessée ; je suis malformée ! J'ai un syndrôme rotulien bilatéral, ce qui signifie que mes rotules partent vers l'extérieur. Les tendons essaient de ramener la rotule à l'intérieur, et c'est ça qui a provoqué les douleurs qui m'ont forcée à arrêter. Lorsque je courais à mon ryhtme, je faisais avec. Mais la préparation au semi a rendu les douleurs difficilement tolérables. J'ai donc fait une radio qui a abouti au diagnostic. Je fais de la kiné pour muscler les cuisses de manière à ce que ce soit les muscles et non les tendons qui ramènent la rotule à l'intérieur. Ensuite je pourrai reprendre la course tout doucement. Je ne suis donc pas sortie de l'auberge.

 

Un message à faire passer ?

Le message que je voudrais faire passer, c'est que l'ACR me manque vraiment beaucoup. Le club manque à mon équilibre physique comme à mon équilibre moral. Franchement je ne cherche pas à appitoyer les gens mais je suis de plus en plus triste de ne pas courir ! J'appréhende d'autant plus mon retour que tout le monde aura progressé quand je reviendrai et que je serai bien à la traine.... mais bon ! C'est comme ça et puis tant que j'ai mes deux jambes, rien n'est perdu !

 

Merci Sophie d'avoir répondu à mes questions .



 



23/03/2009
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